La nouvelle humanité

Carnets d’un monde à naître

La Nouvelle Humanité est un sanctuaire d’exploration lente,
pour celles et ceux qui pressentent qu’un autre monde est possible.

par | 26 juillet 2025 | L’Essence

26 juillet 2025

L’allégorie d’Adam et Ève

Extrait de L’Essence – ARCHIVE 604.2
Extrait d’une conférence de Jacques Herbone (2025).
Retrouvé dans les fragments conservés de l’Institut Vibratoire d’Orval après le Grand Événement.

L’histoire d’Adam et Ève n’a jamais été celle de deux humains dans un jardin.
Elle ne racontait pas une pomme, un serpent bavard ou la moindre désobéissance.
Tout cela, c’est le conte. Voici ce qu’il y a derrière.

Adam et Ève ne sont pas des êtres humains.
Ils sont la conscience scindée en deux.
Les polarités masculine et féminine de l’âme.
Des êtres de lumière.
Entiers. Conscients. Sans ego. Sans peur. Sans corps.

Ils existent dans une unité parfaite.
Une conscience d’unité pure.
Sans jugement. Sans honte. Sans illusion.

Mais l’unité a ses limites.
On ne peut pas évoluer si tout est identique.
On ne peut pas choisir sans contraste.
Alors l’âme a dit : « Laisse-moi expérimenter. Laisse-moi oublier. »

C’est là que surgit l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Pas un arbre au sens littéral. Un symbole.
Celui de l’activation de la dualité.

Manger le fruit, c’est dire : « Je suis prêt à tout vivre. La lumière. l’ombre. La douleur. Le plaisir. Je choisis de traverser l’illusion, pour revenir un jour avec plus de sagesse. »

Le serpent ? Ce n’est pas le diable.
C’est l’énergie. Le codage sacré inscrit au plus profond de notre ADN.
Ce que la religion a diabolisé car cette force menaçait le contrôle.
Car une fois ce savoir réveillé, plus besoin d’intermédiaire entre soi et le divin.

Quand Ève mange le fruit,
Elle ne condamne pas le monde.
Elle l’éveille.
Elle se voit. Elle devient consciente.
L’ego entre en scène. La séparation commence.

Et la “chute” ?
Ce n’est pas un châtiment.
C’est une descente de plan.
L’esprit prend forme.
La conscience devient chair.
Et la Terre devient le lieu de l’oubli, pour mieux se souvenir.

C’est pourquoi on oublie à la naissance.
Parce que si on se souvenait de tout, on ne chercherait rien.
On ne transformerait rien.
Et c’est précisément cela, le chemin.

On n’est pas ici pour être parfait.
On est ici pour vivre.
Pour s’élever.
Pour revenir.

Pas parce qu’on était brisé.
Mais parce qu’on a été choisi.

Finis les contes. Voici la vérité.
Et maintenant… on se souvient.

Fin de transmission.
Archive 604.2 — Extrait d’une conférence de Jacques Herbone (2025).

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